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Trident Story

Une histoire commence …

Une des méthodes sympa d’obtention de plants pour commencer ses bonsai, c’est le semis. C’est long, il faut être patient, mais sur plusieurs années, on a l’occasion d’apprendre comment vivent nos plants, ainsi qu’une belle série de techniques pour les mettre en valeur.

A la fin de l’année dernière, j’ai acheté quelques grammes de semences d’érables trident (Acer Buergerianum) sur le site des Semences du Puy. Commandées fin octobre, j’ai attendu courant novembre pour les mettre « en terre », ou plus exactement, dans un substrat répandu dans une caisse à légume ajourée de récupération en plastique.Comme le maillage du bac est assez large en losanges de 8mm*10mm, j’ai commencé par tapisser le fond d’une couche de « Granuplant », une sorte de pierre ponce commercialisée par la marque Compo, assez proche de la pumice (c’en est peut-être d’ailleurs). J’ai ensuite étalé une couche d’environs 5 cm de mon substrat par-dessus. Il se compose (en volume) d’environ 60% de terreau pour semis, 20% d’écorces de pin assez fines et 20% de zéolithe. Pour terminer, j’ai disposé les graines d’érable plus ou moins régulièrement (hem) sur toute la surface, et j’ai saupoudré le tout d’une fine couche de terreau. De cette manière les graines sont entièrement au contact de la terre humide. Les graines que j’ai reçues ne se présentaient pas sous forme de samares, mais il s’agissait de graines ronde. Cela était peut-être dû au conditionnement, mais je ne peux pas dire si elles doivent être plantées « tête » en bas ou en l’air.*Une fois ceci fait, un bon coup d’arrosage, et au jardin !*

J’ai placé le bac (à côté des autres, mais c’est une autre histoire) sous la table du jardin. Il s’agit d’une table en bois traité avec deux banquettes. De cette manière, une partie seulement de la pluie pouvait tomber sur les semis. De même, les bacs étaient raisonnablement à l’ombre, et étant presque au niveau du sol, ils pouvaient subir les gelées à venir.

L’hiver, jusqu’à maintenant, a été relativement doux. Les températures ont varié de -5 degré ( une seule nuit ) à 11 degré. Il a été également assez pluvieux. Il y a eu deux vagues de froid d’une dizaine de jour, la seconde au mois de janvier a vu des températures nocturnes négatives (-3 à 0), avec des températures diurnes jusque 4 ou 5 degrés. La seconde a été plus froide, jusqu’aux minimas de -5. J’ai observé les températures jour après jour, mais il est vrai que je ne les ai pas notées.

A la fin de la seconde période de gel, les premiers germes ont fait leur apparition. C’est à ce moment que j’ai rentré le bac de semis dans le garage.

Ce début février a connu un redoux qui est en train de s’achever, avec des températures positives en continu durant les dix derniers jours. A ce moment j’ai rentré le bac dans le jardin pour éviter un nouveau regel. Je ne sais pas si cela aurait pu être fatal aux pousses, mais j’ai préféré ne pas prendre de risque. Les températures dans le garage varient entre 9 et 13 degré, soit assez peu, et comme la porte est en général ouverte pour que notre chienne puisse sortir, il y a tout de même un peu de lumière indirecte.

Après quelques jours supplémentaires, les pousses se multiplient. Je me contente de veiller à ce que la surface du terreau reste humide, et en cas d’assèchement, je pulvérise avec un brumisateur pour faire un effet de rosée. Je veille à maintenir une certaine humidité, tout en évitant de mouiller le terreau. Il faut savoir qu’à ce moment, les plantules sont relativement vulnérable à la fonte de semis. Cela arrive lorsque le substrat est trop humide, ce qui cause un dépérissement des jeunes racines, et la mort de la jeune pousse.

Certaines poussent atteignent maintenant plusieurs centimètres, et d’autres apparaissent encore. Au courant du mois de mars, si les températures se stabilisent, le bac ira dans la serre afin de profiter des températures qui augmentent . Je compte les mettre sous la table afin de profiter d’une bonne luminosité tout en évitant la lumière directe. Mes expériences précédentes me font craindre de voir les plants filer vers le haut un peu trop vite.

Au mois d’avril ou mai, j’espère que les plants les plus développés auront une tige suffisamment robuste pour que je puisse prudemment les extraire et les mettre dans les premiers pots

Affaire à suivre…

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